Pianiste et chanteur de jazz américain originaire de New York. Peter Cincotti a commencé le piano à quatre ans déjà . Il a étudié à la Manhattan School Of Music et auprès de divers professeurs privés. Cincotti a commencé à se faire remarquer par ses prestations dès 1999, notamment en première partie de Harry Connick Jr. Après un premier album éponyme (2003), Peter Cincotti est revenu en 2004 avec On The Moon. C'est cette galette qui lui a permis de toucher un certain public de ce côté-ci de l'Atlantique, lui amenant même un disque d'Or en France.
"Avec Peter Cincotti on assiste à la naissance d’une star. Il a tous les atouts: un beau physique et du charisme, une voix de baryton douce et agréable, une technique de piano jazz excellente et un goût musical superbe." (Hollywood Reporter)
Prodige du piano, virtuose du jazz à l'état brut, chanteur, compositeur, le bougre a du talent! Il est le plus jeune artiste à s’être produit au célèbre Oak Room de l'Hôtel Algonquin à New York comme Harry Connick Jr. à son époque.
à l'aube d'une extraordinaire carrière, Cincotti fait paraître en 2003, un album éponyme réalisé par le célèbre producteur Phil Ramone sur le label Concord Records.
Le public s’enthousiasme facilement pour les divas adolescentes et les derniers boys bands du moment, mais pour un phénomène du jazz de 19 ans cela relève de la bizarerie. Le pianiste et chanteur Peter Cincotti, étudiant en deuxième année à la Columbia University de New York est sur le point d’entamer une carrière discographique extraordinaire qui pourrait amener le pur jazz à un public beaucoup plus large, à commencer par son premier album éponyme chez Concord Record et produit par le célèbre Phil Ramone.
Ramone le surnomme "la voix soul la plus fraîche de tous les temps," et sa voix est au delà des âges et des styles et va réconcilier sa jeune génération à la grande histoire des légendes de jazz qui l'ont inspiré.
Au Printemps de 2001, Peter a été le plus jeune musicien à être programmé au célèbre Oak Room de l’Hotel Algonquin à New York. Après sa prestation, les personnes en vue à New York ne le quittent plus des yeux. Regis Philbin n’hésite pas à le proclamer "phénomène" sur la TV nationale et le célèbre critique Rex Reed déclare, "Autant de talent, de raffinement et de virtuosité pour un jeune de 19 ans ne devrait pas être permis!!!". Un raz-de-marée d’éloges de la critique et du public accompagnent ses apparitions sur la scène nationale. Peter savait que son premier album devait non seulement être bon, mais plus important encore: honnête.
Cet album qui sort ces jours-ci est un vrai portrait de Peter Cincotti. "Losqu’ est venu le moment de choisir les morceaux et de faire les arrangements, j'ai voulu m'assurer que cet album représenterait qui je suis, aujourd’hui" explique Peter. "Je voulais que ces chansons reflètent mon âge et mon expérience.
"Parmi tous les standards que j’aurais pu choisir, ceux-ci ont une signification spéciale, et heureusement, Concord m’a donné une complète liberté artistique pour faire ce disque." Peter connaissait bien tous ces titres choisis pour le CD, à part le morceau "Sway", un joyau peu connu interprété à l’époque par Dean Martin et plus tard par Rosemary Clooney. "Cette chanson était nouvelle pour moi," explique-t-il, "mais je l’ai aimée dès la lecture des partitions. Je n'ai pas voulu écouter les versions précédentes pour garder ce titre aussi frais que possible."
Phil Ramone a travaillé pour les plus grandes stars comme Billy Joel, Elton John, Barbara Streisand, Tony Bennet et Stevie Wonder. "D'abord j'ai été stupéfait, heureux que Phil s’intéresse à moi et nous avons tout de suite développé un merveilleux rapport de travail." Dit Peter. "Il était enthousiaste et positif à toutes mes propositions et idées de chanson et m'a donné des conseils lorsque j'en ai eu besoin." Avec l'aide du bassiste David Finck, du batteur Kenny Washington et du saxophoniste ténor Scott Kreitzer Phil et Peter se sont aperçus que la clé pour un son juste était l'interaction entre le piano et les autres instruments, une symbiose qui a trouvé toute sa valeur en enregistrant tous les instruments en même temps. "Nous avons fait plusieurs prises et avons choisi les meilleures," continue Peter. "Travailler avec Phil a été une expérience pédagogique incroyable."
Chaque chanson sur ce premier album reflète un aspect de son art et sa large palette d'influences musicales. Le CD présente aussi trois de ses propres compositions dont les paroles ont été écrites par sa mère. Le premier titre , rapide et swinguant "I Changed the Rules," la ballade triste "Lovers, Secrets and Lies," et le rêveur et espiègle "Are You The One?" Les morceaux plus familires du CD sont des standards comme "Miss Brown," une chanson que Peter a aimée en écoutant des enregistrements de Billie Holiday et Carmen McRae, deux légendes de jazz dont le phrasé unique et le style au piano furent ses premières influences. "Comes Love" est un autre classique de Billie Holiday tandis que le mélancolique "Come Live Your Life With Me," était une chance pour Peter de faire du neuf avec du vieux.
Après son interprétation unique et veloutée au piano de "Fool on the Hill," des Beatles, Peter fait une séquence vocale sur "Nature Boy," un classique de Nat King Cole."J'ai senti que ces deux morceaux, tant au miveau musical que pour leurs paroles , étaient assez similaires et l'union des deux m'a donné l’occasion essayer de créer un mélange de deux univers musicaux différents," dit-il. Puis vient alors une interprétation rusée et très fraîche de "Ain't Misbehavin'," de Fats Waller, une chanson que Peter interprète avec toute sa séduction en un jazz brûlant. En fouillant dans le royaume de la pop, il en extrait "Spinning Wheel," de Blood, Sweat & Tears, qu'il modèle comme un hommage au style d'Erroll Garner. "Je me demandais toujours à quoi ça ressemblerait si Erroll Garner avait décidé de jouer cette chanson" dit Peter. "Cela m'a donné une autre occasion d'essayer et jouer une chanson plus contemporaine dans un style plus vieux." Le vivifiant "You Stepped Out of a Dream" fait référence à Nat King Cole, tandis que son interprétation de "The Rainbow Connection" (The Muppets) est un souvenir d’enfance de Peter.
Peter est né et a grandi à Manhattan. Il a commencé à jouer sur un piano en jouet que sa grand-mère lui avait donné à l'âge de trois ans, ensuite conféré un diplôme à la chose réelle par an ou si plus tard. Il se rend compte qu'il est probablement un des seuls étudiants en deuxième année à la Colombia University à écouter du Ella Fitzgerald et du Duke Ellington sur son baladeur. "Je ne me rappelle pas du moment exact où j'ai dit 'voilà , je vais être un musicien de jazz'," dit-il. "J'ai traversé de nombreuses étapes musicales en commençant par le boogie; puis j'ai été séduit par toutes sortes de musiques allant de Blood, Sweat, and Tears à Bill Evans."
à l'âge de neuf ans, Peter commence à composer et à imposer sa voix dans son milieu d'adolescents. Peter devient bientôt une menace quadruple : pianiste, chanteur, compositeur et arrangeur. Pendant les années suivantes, il étudie avec des maîtres du piano jazz comme Ellis Marsalis, James Williams, Cliff Korman, LeeAnn Ledgerwood et Fred Hersch. Alors qu’il est toujours au lycée, Peter commence pourtant a joué dans des clubs de jazz partout dans Manhattan, parmi les étoiles de Broadway "Notre Sinatra", participe au National Grammy Band, est honoré au John Lennon Songwriting Contest pour sa composition "Big Bad Daddy", et est invité à se produire à la Maison Blanche. Il reçoit également une récompense lors du concours de piano du Montreux Jazz Festival en 2000, pour son interprétation vertigineuse du titre de Dizzy Gillespie 'A Night in Tunisia'. Malgré les éloges des média dans le monde entier et son succès, Peter résume humblement sa célébrité: "Je suis reconnaissant à tout ce public qui veut bien m’écouter. Mais il y a encore tellement de choses à apprendre et tant de choses que j’aimerais faire, j’espère juste avoir l’opportunité d’y parvenir."